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France attente 10 2018

 

L’année 2018 en classe 3...une année à oublier

Ou pas...

De ma carrière de char à voiliste, l’année 2018 a bien été la plus moche et la moins intéressante. Tout débute avec un GP boycotté (Cherrueix) que l’on arrivera pas à rattraper faute de manches dans l’année. Tant mieux pour ceux qui se sont déplacés. 

1 seule manche a Camiers avec 3 à 4 m/s en louvoyant

4 manches à Gravelines: 2 manches vent de travers à 2 à 3 m/s le samedi, une avec 4 a 5 m/s de louvoyage. et une autre écourtée a 20 mn en raison de la marée montante (c’est vrai que le char se pratique à marée basse).

2 manches de championnat de France avec 2 à 3 m/s où il est impossible de doubler. 

Sans compter le sketch de notre directeur de courses qui invente les règles et veut nous faire des départs lancés au mépris de toutes les règles évidentes de sécurité.

Pour clôturer la saison, un championnat du monde couru avec 3 petites manches alors que nous aurions pu en courir facilement 2 ou 3 de plus.

Voilà le résumé pas très enthousiaste de la saison mais cette année fera date. En effet, face à tous ces ratés, aux pressions inutiles, nous devons réagir.

La C3a propose à partir de cette année, qu’à chaque début de course sera nommé un pilote référent, porte parole des décisions collégiales parce qu’un seul et même pilote tout au long de l’année serait forcément dans le collimateur de la FFCV et des directeurs de course.

Le rôle de ce référent sera de:

 

- signaler au directeur de course que la majorité des pilotes ne prendront pas le départ s’il existe des litiges sur la force du vent avant le départ ou s’il existe des problèmes de sécurité sur le circuit, .

- signaler au directeur de course des dangers éventuels et des améliorations éventuelles à effectuer sur le parcours...

- vérifier éventuellement  la faisabilité du parcours et/ou  proposer un tour de reconnaissance.

- être le porte parole en toutes circonstances des décisions des autres pilotes.

Nous proposons ce référent parce que nous estimons que comme les pilotes, les directeurs de course doivent être les plus performants possibles et comme les pilotes, ils doivent apprendre toujours.

Pourtant, certains directeurs de course ne viennent pas chercher les informations auprès des pilotes. Ils n’ont aucun feed-back sur leur course alors que la connaissance du résultat est la base de l’apprentissage.

C’est aussi pour cette raison que nous devons créer  des fiches type pour donner toutes les informations (bonnes ou mauvaises) en fin de course.

Cela existe bien dans d’autres sports comme le triathlon par exemple...

La C3a doit être maître de son calendrier. 

Car le calendrier actuel est démobilisateur, faute de cohérence.

De novembre à mars sans course, un championnat de France placé avant la dernière course, voila de quoi être perplexe et finalement faire l’impasse sur 1 des 3 courses qui se passeront en 3 week-end de suite fin avril et début mai.

Nous voyons notre classe diminuée en nombre, comme d’autres classes aussi d’ailleurs.

Il existe sans doute de multiples raisons mais la logique d’un calendrier est primordiale pour que les pilotes de toutes les régions puissent assouvir leur passion.


Alors effectivement, si nous arrivons à mettre ce système en place, l’année 2018 aura été, finalement, une bonne année...parce que l’objectif est bien évidemment de s’éclater sur nos petits bolides tous ensemble



Oliv