A
Abattre : un char abat quand il change de direction en s’écartant de l’axe du vent.
Abattée : Action d’abattre, s’écarter de l’axe du vent.
Adonner : se dit du vent quand il tourne en s’écartant du cap suivi par le char. Cette rotation (on parle alors d’adonnante) est évidemment bénéfique aux allures de près.
Allure : orientation du char par rapport au vent. On est au « près » lorsque l’on cherche à remonter contre le vent en faisant un angle le plus serré possible avec lui. On est au « largue » lorsque l’on fait route en recevant le vent sensiblement par le travers. On est au « grand largue » lorsque l’on reçoit le vent de trois quart arrière, c’est alors une « allure portante ».
Amure : le côté du char d’où vient le vent
Angle de remontée : au près, angle formé entre la trajectoire du char et le lit du vent.
Angle de descente : au largue, angle formé entre la trajectoire du char et le lit du vent.
Auloffée : se rapprocher du vent, loffer.
Au vent, sous le vent : l’expression permet de situer d’une façon générale personnes, chars et parcours par rapport au vent.
B
Baston : vent très fort, dans le jargon nautique.
Beaufort : unité de mesure du vent (force 0 à force 12 Beaufort).
Bord : route suivie par un char.
Bout au vent : Se situer dans l’axe du vent ou vent debout.
Bout : cordage.
Border : border la voile ou l’écoute, c’est tirer l’écoute pour ramener la voile dans l’axe du char.
Brise : désigne un vent modéré mais dans le vocabulaire météorologique fait référence aux brises thermiques (vents très localisés qui naissent par beau temps de la différence de température entre la mer et la terre).
C
Calme plat : quand il n’y pas un souffle de vent.
Cap : suivre une direction grâce à un repère sur la côte (amer) ou sur la plage.
Char à voile : engin roulant à propulsion vélique.
Choquer : choquer la voile ou l’écoute, c’est relâcher l’écoute pour écarter la voile de l’axe du char.
Cirrostratus : ces nuages de l’étage supérieur constituent un voile blanchâtre et forment souvent un halo autour du soleil et de la lune. Dans l’arrivée d’une perturbation, ils suivent d’assez près les cirrus et précèdent les altocumulus (nuages de l’étage moyen).
Cirrus : nuage de l’étage supérieur, prenant la forme de bancs ou de filaments. Il annonce souvent l’arrivée d’une perturbation.
Coriolis : force liée à la rotation de la terre qui tend à dévier tout déplacement horizontal d’une masse d’eau ou d’une masse d’air (vers la droite dans l’hémisphère nord, vers la gauche dans l’hémisphère sud), ce qui est notamment déterminant pour l’orientation du vent.
Coup de vent : désigne un phénomène de vent fort durable d’une vitesse comprise entre 34 et 40 nœuds (force 8) ; si la vitesse moyenne atteint 41 à 47 nœuds (force 9), il s’agit d’un fort coup de vent.
Cumulonimbus : inquiétant nuage avec un sommet aplati en enclume et une base sombre, annonciateur de grains violents, souvent orageux, avec fortes précipitations.
Cumulus : nuages « en tas » avec une base plane et de couleur blanche. Ils évoluent généralement dans un ciel de beau temps.
D
Dépression : zone de basse pression.
Descendre : aller vers le lit du vent en abattant.
Dorsale : axe de haute pression prolongeant un anticyclone.
E
Echelle de beaufort : graduation de la force du vent de 0 à 12.
Ecoulement laminaire : écoulement de l’air bien orienté. Les pennons sont rectilignes et horizontaux.
Effet de site : modification du flux général par la présence d’un relief.
Ecoulement turbulent : écoulement de l’air mal orienté du à une mauvaise incidence de la voile.
Empanner : changer d’amure en passant par le vent arrière.
Extrados : pour une aile ou une voile, c’est le côté extérieur (côté sous le vent pour la voile), là où se forme la dépression.
F
Front : zone de contact entre deux masses d’air aux caractéristiques différentes. On parle de front froid et de front chaud.
Faseyer : se dit d’une voile qui bat parce qu’elle reçoit mal le vent.
Fraîchir : se dit du vent qui augmente d’intensité.
G
Gagner au vent : se rapprocher d’un point situé vers le vent, avancer contre le vent.
Gain au vent : les anglos-saxons parlent de VMG (Vélocity Made Good). Pour un char remontant au louvoyage, c’est la distance qu’il a gagnée dans l’axe du vent, quels que soient les bords tirés de part et d’autre.
Gradient de pression : c’est la variation de pression atmosphérique en fonction de la distance. Plus ce gradient est élevé, plus la « pente » est importante, et donc plus le vent sera fort.
Grain : renforcement ponctuel du vent, généralement accompagné de précipitations, le plus souvent dû au passage d’une masse nuageuse.
Guindant : Lisière de bord d’attaque d’une voile (se situe le long du mât)
H
Hectopascal (hPa) : unité de pression valant 100 pascals (pascal = unité de pression correspondant à une force d’un newton par mètre carré).
I
Intrados : pour une aile comme pour une voile, c’est le côté intérieur du profil (au vent pour une voile) où se forme une surpression.
Isobare : sur une carte météo, ligne le long de laquelle la pression est constante.
L
Largue : Allure du char correspondant entre le travers et le vent arrière
Lofer : Se rapprocher du lit du vent (partir au lof, faire une auloffée)
Louvoyer : remonter au vent en roulant alternativement à droite et à gauche. Faire des zig et des zag, c'est-à-dire tirer des bords d’un côté puis de l’autre pour rejoindre l’objectif
M
Marais barométrique : zone à faible gradient de pression (donc peu de différence de pression sur un secteur géographique étendu). Cela se traduit le plus souvent par des vents faibles ou inexistants.
Mille : le mille « nautique » vaut 1852 m (correspond à la valeur d’une minute de latitude donc 1/60e de degré).
Monter : aller vers le lit du vent en lofant.
N
Nœud : unité de vitesse correspondant à un mille « nautique » par heure.
Nuages : ils sont composés de minuscules gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace, leur présence est donc subordonnée à une certaine humidité de l’air. Les nuages sont classés en fonction de l’altitude de leur base : étage inférieur 0 à 2 km – étage moyen entre 2 et 4,5 km – les nuages élevés vont jusqu’à 12 km.
P
Palonnier : commande de direction du char
Penons : brin de laine qu’on place des 2 côtés de la voile pour contrôler le bon écoulement de l’air sur la voile
Pétole : le calme plat dans le jargon nautique.
Près : Allure permettant de gagner dans le vent, plus ou moins près du lit du vent.
Pression atmosphérique : c’est la pression exercée par l’atmosphère en raison de son poids.
R
Rafale : renforcement localisé brutal et passager du vent.
Remonter au vent : louvoyer, se rapprocher d’un point situé au vent.
Ris : prendre un ris ou diminuer la surface de voilure pour l’adapter à la force du vent.
Risée : renforcement momentané de la vitesse du vent. Ne s’emploie que par vent faible ou médium
S
Sous le vent : côté du char ou point situé dans le sens où va le vent.
Survente : instant ou le vent est plus fort que le vent moyen (risée ou rafale)
Synoptique : le vent synoptique, c’est celui issu d’une situation météorologique générale, à l’échelle d’un vaste territoire ; en excluant les effets locaux.
T
Tempête : violente perturbation produisant des vents d’au moins 48 nœuds (force 10).
Tornade : au dessus des terres, c’est une colonne de vent en rotation très rapide, qui se forme sous un cumulonimbus.
Tirer des bords : naviguer alternativement tribord ou bâbord amure. Louvoyer pour atteindre un point situé vers le vent.
V
Vent réel : vent que ressent un observateur parfaitement immobile.
Vent vitesse : vent que l’on ressent lorsque le vent réel est nul et que l’on avance en vélo par exemple. Le vent vitesse vient toujours de face.
Vent apparent : Résultante des différents vents (vent vitesse et vent réel) que l’on reçoit lorsque le char avance.
Venturi : l’effet venturi désigne l’accélération que subit un fluide lorsqu’il emprunte un passage resserré.
Virer : changement de direction en franchissant le lit du vent.
Sources : - Le vent, souffle de la terre – Olivier Le Carrer – Editions Aubanel
« La vraie nature du sport, sa morale authentique, se situent dans le respect conjoint de la loi, de soi-même et des autres »
Le sport est un jeu défini par des règles, sans lesquelles il n’est pas de compétition sincère. Le respect absolu de la règle est la condition de l’égalité des chances entre les compétiteurs et peut seule garantir qu’à l’arrivée, le résultat se fonde uniquement sur la valeur. Le respect de la règle doit être recherché non seulement dans sa lettre, mais aussi dans son esprit : c’est la « déontologie » du sportif.
Le sport est respect des autres, comme il est respect de soi-même et de son corps. Le sport n’est pas la guerre et l’adversaire n’est pas l’ennemi. Le respect mutuel est la condition pour que la compétition élève l’homme, qu’il soit acteur ou spectateur, dans sa dignité, plutôt qu’elle ne révèle ses plus bas instincts. Avoir l’esprit sportif, c’est essayer d’être un bon joueur, respectueux de la règle, de l’arbitre, de l’adversaire et des partenaires, modeste dans la victoire et sans rancoeur dans la défaite.
Le sport est passion et émotion. Mais cette passion, induisant un dépassement de soi et une générosité, doit être contrôlée :
- par l’éducation individuelle du comportement ;
- par l’organisation d’un environnement participatif et clairvoyant.
L’émotion relève d’un imaginaire qui ne doit pas pour autant faire oublier le réel.
Le respect de la règle passe par la lettre aussi bien que par l’esprit. Il est impossible de tout codifier, même si la codification est nécessaire pour sanctionner les comportements déviants. L’exercice de la loyauté et du fair-play permet d’éviter de trop codifier, d’élaborer trop de règles qui sont le plus souvent des interdits et qui, de ce fait, peuvent devenir des contraintes. L’esprit du sport n’est pas l’affaire des autres, mais celle de chacun.
La valeur fondamentale du sport réside dans sa sociabilité, dans la volonté de vivre ensemble. Cette sociabilité est construite par les sportifs eux-mêmes au sein d’une institution associative, ce qui fait que le sport est une école de citoyenneté. Ainsi ne peut-on attendre des autres que ce que l’on est prêt à donner soi-même : il n’y a pas de vie sociale sans loyauté.
A quoi servirait-il d’être généreux si on n’est pas tolérant ? Sa propre vérité n’est pas forcément meilleure que celle de l’autre. La liberté s’exprime par la diversité.
La générosité s’exprime aussi par le désintéressement et le respect de la déontologie.
Sources : Extraits de différents codes de déontologie publiés par les fédérations sportives.