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Quelle singulière expérience cette édition 2011 !

Tout commence par une superbe opportunité de participer à cette course atypique avec Egon.

Mais Eole, encore lui, en a décidé autrement. Egon parti naviguer vers l’Espagne ne sera finalement pas rentré dans les délais.

Vite un plan B, comme belge of course, est élaboré avec Erwin. Tout baigne (la suite le confirmera rapidement d’ailleurs), montage d’un double palonnier avec le concours de Didier et essayage concluant le vendredi.

Samedi après 2 heures d’attente, la course va pouvoir commencer par un tour de chauffe sur un grand parcours. Trop pressé, trop confiant dans les consignes du directeur de course, trop à l’attaque, trop surpris de manière brutale et c’est la chute : couché et sonné aux bords d’une bâche. L’aide de nombreux pilotes sous la parfaite coordination de Jan et la dextérité d’Augustin pour détacher le lest qui m’empêchait de sortir permettent un retour en douceur à l’horizontale.

 

Verdict dans l’ordre, pour le pilote quelques douleurs mais tout va bien, pour le char la fourche est pliée et semble encore pouvoir fonctionner…

 

Concertation avec Erwin et nous décidons de ne pas prendre le départ avec une direction endommagée. Toutes mes excuses encore Erwin pour ces 6 Heures les plus courtes … mais nous voila donc spectateurs de cette édition 2011.

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Finalement la course est lancée sur un petit parcours s’arrêtant avant la zone fatale.

Un vent de terre, des rafales, des bancs étroits, des bords directs à l’exception de l’approche de la bouée sud composent le cocktail de cette première journée.

Dans ces conditions, les moindres petits détails comptent et il faudra rester à l’attaque en permanence pour se détacher.

Les premiers tours dessinent rapidement la physionomie de ce samedi où 6 équipages prennent rapidement le large. Le remarquable dispositif mis en place par l’organisation et Bertrand Lambert permet un suivi en temps réel des positions tout en pouvant alterner plage, club et autres distractions sans perdre le fil de la course. Et les médias officiels sont là, magnifiquement orchestrés par Marc (d’ailleurs Charlot et Mex finiront dans le journal, dans le journal de Claire Chazal, la la la). Mais les officieux sont aussi de la partie, twittant plus vite que leur ombre avec un reporter GDS aperçu sur la plage (un indice il est jaune et ce n’est pas un poussin…).

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Mais revenons à la course, où d’autres pilotes de cirque sont apparemment de sortie ce week-end.    En sortie de bouée, Philippe exécute une parfaite évacuation d’urgence à faire pâlir un commandant de bord sur son toboggan.

Philippe si tu m’entends, toutes mes excuses !!!

Et pendant ce temps là, la bataille fait rage en tête de la course où 4 équipages se disputent sans concession le numéro 1. La sélection semble se faire au petit jeu de la gestion des relais, des dépassements de soi et des autres, des aléas, du terrain qui se dégrade…

Et sûrement le tournant de la journée (dans un virage d’ailleurs), Bert attaque et tintin la fusée d’Olivier.

Fin de la première journée après 41 tours et 4 équipages se tenant en moins de 4 kilomètres.

Les organismes semblent fatigués, n’est-ce pas Hans et Loïc, un peu moins pour Bertrand et Didier. Allez rendez-vous demain pour l’explication finale.

Dimanche matin, petit réveil tranquille, rien à préparer pour cela c’est cool un spectateur. Petite mise en jambe avec la finale de la coupe du monde de rugby où là aussi cela se joue aux petits détails. Et encore la loose !!!

Allez direction Berck, en passant saluer promos et classe 5 en train d’en découdre à Fort-Mahon.

Le 2ème round vient de commencer sans les défendeurs restés au parking pour raison médicale. La journée est plus ensoleillée, le vent moins capricieux et le circuit identique. Les écarts du jour sont réduits et les équipages de tête de la veille semblent mettre un point d’honneur à remporter le scratch du jour. Rapidement un duo se détache pour l’explication finale suivi de près par un deuxième binôme. Pour ma part en zone technique, c’est relais entre châteaux de sable avec ma fille et discussions avec les copains.

Je croise Egon de retour au Nord et également venu en spectateur avisé. Il me fait remarquer que ces derniers temps les tours de chauffe ne me réussissent pas (et oui casse à Hoylake aussi).

pict8154Côté course, le temps passe et les positions respectives semblent figées.

Quelques changements de pilote « rock n’roll » viennent agrémenter la journée : Christophe et Gildas très aérien, Marcel avec Charlot pas vraiment prêt, Ivan et Olivier ventre à terre …

Ensuite l’accident de Hansi avec notamment les 2 chars de tête qui s’arrêtent pour lui porter assistance resserre les positions entre les 4 premiers équipages du jour.

Au final, Hans et Jan s’imposent de haute volée tout comme la veille, chapeau les gars.

Mais j’allais presque oublier une dernière épreuve attend encore tous les participants, l’interminable traversée de l’immense banc de sable mou qui semble avoir élu domicile devant l’Eole club.

Encore bravo aux valeureux équipages, à l’organisation et à ses bénévoles passionnés et dévoués.

A l’année prochaine pour une nouvelle page des 6 Heures que j’espère vivre sous le casque (car finalement c’est de l’intérieur que je préfère) avec les normands, les bretons et les anglais, « perfides » (comme le rappelait récemment François de Normandy) qui cette année s’étaient rassemblés à la même date à Bassingbourn (reportage de Tim à venir).

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